les nouvelles façons de consommer

Alors que je tentais d'expliquer à un chef d'entreprise ce qu'était une Amap, ça réponse fut simple:"Bah c'est la coop'!"

Ma réflexion est la suivante: N'a-t-il pas tort???

Ce document reprend tous les éléments nécessaires afin de comprendre correctement ce qu'est une Amap.

les principes généraux à respecter et les principes de fonctionnement.

Voici le lien:http://www.amap-idf.org/images/pratique/charte_amap.pdf

je vous conseille le site interrégional des Amaps.

Vous trouverez tout en suivant ce lien!!!

http://www.miramap.org/

Aujourd'hui, on dénombre plus de 300 Amap en France. Ceci démontre une forte expansion depuis la première en 2001. On peut facilement trouver des répertoires, sites, blogs les concernant sur la toile.

Elles se regroupent en direction régionale afin d'avoir plus de poids.

Voici quelques chiffres:

1ère rencontre internationale, organisée par les acteurs initiateurs des premières AMAP en PACA en 2004 à Aubagne (13).
On comptait alors environ 500-1000 Teikei ("relation directe") au Japon, 1.700 CSA (Community Supported Agriculture) aux Etats-Unis, 100 ASC (Agriculture Soutenue par la Communauté) au Québec, 100 CSA au Royaume-Uni, 150 AMAP en France.

En Ile-de-France, la 1ère AMAP a démarré en octobre 2003 à Pantin (93), avec un maraîcher bio en installation à Chaussy (95). Le réseau régional a été créé un an après.

Une AMAP (Association pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne), est un partenariat solidaire entre une ferme et un groupe de consom'acteurs...

...avec 3 objectifs
1. Recréer du lien social entre citadins et paysans de la région
2. Apporter une sécurité financière à des paysans s'engageant dans une démarche d'agriculture durable
3. Favoriser l'accès et l'éducation à une alimentation de qualité

... et reposant sur "3x3 engagements"

• 3 engagements généraux :
  • vente directe,
  • de proximité,
  • conviviale
• 3 engagements des consom'acteurs :
  • pré-financement de la production,
  • solidarité dans les aléas naturels,
  • implication dans la gestion du groupe
• 3 engagements du paysan :
  • production de qualité et diversifiée,
  • pédagogie,
  • transparence technique et économique.

  cf:www.amap-idf.org

Une AMAP, c'est une Association pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne.

L'idée est que des personnes se regroupent et paient un agriculteur afin d'acheter sa production. Selon l'association, les participants doivent ou non aider l'agriculteurs dans son travail, les règles sont plus ou moins rigides et aujourd'hui on trouve des amaps qui vendent toutes sortes de produits:

pain, laitage, viande, oeufs, fromages....

Partout à travers le monde des groupes se sont lancés dans cette aventure. Par exemple en Allemagne et en Suisse qui depuis les années 70.

Puis cette idée à traverser l'Atlantique pour se retrouver aux Etats-Unis, et plus particulièrement sur la côte Est près de New York.

L'histoire veut que dans les années 85, aux alentours de la ville de New York, les fermes agricoles fermaient les unes après les autres. De l'autre côté, les bas revenus ont de plus en plus de difficultés à accéder aux fruits et légumes. Il ne fallait pas plus pour que les CSA soient créés. Les CSA sont les "Community Supported Agriculture".

Le tout à grandi et s'est développé dans toute l'Amérique du Nord pour revenir en Europe(Grande Bretagne).

En France s'est suite à un voyage aux Etats-Unis que l'agriculteur Mr Vuillon envisage de créer son Amap. Le but pour lui était de réduire les intermédiaires, mais aussi d'obtenir un complément de revenu afin de ne pas arrêter son activité.

Depuis, l'idée s'est largement répandu à travers le monde!

Au début, il y avait le Teikei. Le principe était de mettre en contact direct les consommateurs avec un producteur de fruits et légumes sans passer par le système de distribution en place.

Ce principe vit le jour dans les années 70. Un groupe de mères japonaises se sont inquiètées de la surutilisation des engrais chimiques et des pesticides. Elles craignaient des conséquences de ces produits sur la santé de leurs enfants. Afin d'y remédier, elles se rapprochèrent d'un producteur local. Le producteur contre l'achat à l'avance de sa production ne devait pas utiliser ses produits. Ce mouvement s'accentuera après l'accident nucléaire de Chernobyl. 

D'un côté, le producteur était assuré d'avoir un  revenu qu'importe sa production. De l'autre, les consommateurs étaient surs d'avoir des fruits et légumes naturels.